Voilà, j'imagine juste que je me pose, et que
Voilà, j'imagine juste que je me pose, et que tout est simple. Parce que la vérité, la seule qui importe et qui prévale, c'est que nous ne faisons jamais que ce que nous pouvons, à seule fin d'exprimer notre amour. Avec autant de mots, autant de gestes, autant d'actions qu'il y a d'être humains.
Ce qui n'est pas rien.
Allons nous étonner, après, que toutes ces rivières fassent leur possible pour s'écouler vers une seule mer, il y en a tant. Allons nous étonner, après, de ne pas comprendre celle-ci, trop large à franchir, trop facile à enjamber, trop périlleuse à traverser, quand il s'agit de la même eau.
Nom de dieu, quelle arrogance, quand il suffirait de douceur. Et quelles épines inutiles quand il suffirait d'être lisse pour sentir le courant. Quelles diables de douleurs avons nous traversé pour ne pas s'accorder le défi de flotter en toute limpidité?
Nous avons de sacrées musiques, des printemps plein la tête, des habits de parade et des pastilles secrètes pour faire fuir le mauvais; nous sommes nés pour le doux.
Sans doute qu'il faut s'assoir, un jour, pour décider du temps. Que faut-il faire, alors? Nous valons mieux que tous ces combats inutiles, que ces petites querelles contre soi, nous sommes nés pour aimer. Et quoi qu'en puissent ricaner les chagrins, rien d'autre ne compte.
La seule bille dans nos poches.
Le seul mistral gagnant.
ps: écoutez moi un peu ça, là-haut, au petit-déjeuner. Vous allez voir comme la journée est chouette.