FILAKIA POLI (oui, c'est du Grec, et ma nature facétieuse me conduit à ne pas te fournir la traduction. Suis je coquine)
Quatre années de blog, mine de rien, ça n'est pas rien. On aurait tort de croire que les blogueurs s'enferment les yeux dans la pâleur de leur écran.
En 4 ans, j'ai fait de belles rencontres. On tisse des liens (normal, c'est une toile). Zelda est devenue une de mes meilleures amies dans la vraie vie; dans cette vraie vie, celle qu'on touche et qu'on pèse, j'ai déjeuné pêle-mêle avec un prof de techno pas comme les autres ( je garde de messieurs Rolachon et Cartera, mes profs de techno de quand j'étais jeune et belle, un souvenir assez obscur et mitigé), un Président de la république (une république bananière), une chope de bière très cultivée (la suite normale du Président; merci Angela); j'ai bu une bière, justement, en terrasse avec des Tidoigts musiciens avant de me faire copieusement saucer par un orage de fin du monde, je vais bientôt rendre visite à une boîte à lettres bicéphale (ce qui, quand on y réfléchit bien, est une situation assez surréaliste) et je ne manquerai pas d'aller voir un ludion lorsque je descendrai me balader dans les calanques.
Je me suis fait des amis Belges, des amis Italiens, j'ai même eu la joie d'y découvrir un lecteur Monégasque et néanmoins assidû (non, il n'y a aucun jeu de mot), c'est un phénomène rare. J'y ai retrouvé JiPiBi, un vieil ami de oooooooooohhhhhhhh ça fait longtemps, et c'était une surprise épatante. J'y ai mis un coeur plein d'azur, non mais vraiment, et mon ego s'est trouvé bien souvent trop flatté de tous vos commentaires délicieux. J'y ai découvert des plumes étonnantes, des talents que non mais c'est pas possible d'écrire aussi bien, et que je vais continuer de visiter.
Mais la Bille, elle tire sa révérence. Je roulerai ailleurs, peut-être, un jour. Je suis épuisée, et j'ai la bougeotte. Et puis, pour être honnête, je n'ai plus très envie, je me sens à l'étroit dans ces murs. Mais je dois vous dire que vraiment, je vous aime pour de vrai. Et que ce que vous m'avez apporté par votre chaleur, votre présence, votre gentillesse et, que diable n'ayons pas peur des mots crotouille!, et, disais-je donc, votre amour, je ne suis pas prête de l'oublier. Je reviendrai vous voir, souvent, c'est promis. Mais chez vous.
In fine, voilà voilà voilà. Bon ben...
MERCI, non mais vraiment MERCI
Je vous laisse un petit jeu pour vous dire au revoir