Vide l'eau du bain dans le landau, j'ai un morse sur le feu
Bon. Que les habitués de mes anciens blogs m'excusent (car oui, il en reste quelques uns) et évitent de m'envoyer des parpaings au visage, il fallait que je replace celui-ci. En plus, ça me donne la chance de fourguer un de mes montages spécial pourri alors tu penses bien si je vais me gêner.
Il ne faut pas négliger la culture. Dans le cadre d'un programme élevé au terme duquel j'ai le dessein d'atteindre à l'omniscience, j'ai visionné hier toute une floppée d'épisodes de la série "cosmos 1999" (c'est plus ludique qu'un reportage sur la fabrication des santons de provence), merveilleux feuilleton improbable où tous les héros se baladent en pyjamas et ceintures de plastique à l'intérieur d'un vaisseau pas plus gros que la queue d'une pelle. Il arrive toujours toutes sortes de trucs hallucinants (rencontre avec une pure conscience qui ressemble à un protozoaire, guerre spatiale avec des entités dessinées par un lépreux aveugle, passage fulgurant et soudain dans une dimension plate où même l'épaisseur de Pavarotti se résumerait à un micron...), que la bonne doctoresse soigne immanquablement à coups de seringues de la taille d'un tracto-pelle. Même les navettes spatiales confectionnées à grand renfort de Clippo par mon neveu de 3 ans ont l'air plus sophistiqué que les Aigles du capitaine Machin (son nom m'échappe).
Le génie de la série se résume au casting; les 3 vedettes principales sont, dans l'ordre d'importance, Martin Landau, Barbara Bain et Barry Morse.
Il est certain que Martin Poussette, Barbara Douche et Barry Phoque, ça pèterait un peu moins.