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Le Troisième Wagon
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16 juillet 2007

La fonte de la calotte graisseuse: un nouveau péril menace la planète

muscle_bille

                                   Deux de mes amis proches font de la musculation. L'un d'entre eux a même poussé le vice jusqu'à se faire tatouer comme un maori; le tatouage part d'un biceps et poursuit sa route en sinuant autour des pectoraux,  pour finir son parcours quelque part autour d'une cuisse grosse celle d'un bison. Lorsque je vais à la plage avec eux, j'hésite entre 2 images. Il me manque quelques crucifix et une kabbale en version poche (afin de la glisser dans mon sac de plage en paille entre un pot de graisse à traire, mes lunettes de glacier et ma fiole de daïquiri glacé) pour ressembler tout-à-fait à Madonna,; mais comme mon corps présente de très nettes ressemblances avec celui d'un beluga (ah, c'est un des autres éléments qui me différencient de Madonna. En charchant bien, il doit y en avoir quelques autres, ne serait-ce que mon incapacité à chanter juste, sauf le thème de "Starwars". Voilà qui est mystérieux, d'ailleurs), j'ai un peu l'impression de me balader entre "l'homme de l'atlantide" et "Namor le prince de la mer", ce qui ne manque pas d'attirer les regards brûlant de jalousie de tous les mâles alentours. J'éprouve alors un délicieux frisson de puissance, c'es incontestable. Parlez moi de travers et Iron man vous envoie une patate en fer en pleine face, réfléchissez bien avant de vous y risquer. C'est bien simple, des esprits facétieux ont surnommé notre trio "la tête et les jambes", et je pense être exclue de cette description, car mes amis ont aussi un cerveau qui fonctionne à plein régime, on peut entendre penser le maori jusqu'au fin fond des Pouilles.

Je ne suis pas très adepte de la musculation, ni des corps musculeux, je ne suis pas du genre à frémir d'érotisme en regardant la bave aux lèvres "Kalidor et le talisman de feu contre Maciste et les hommes de pierre qui se transforment en cornemuse". J'ai toujours eu tendance à préférer le petit gros du coin au bellâtre du ponton, pour des raisons diverses sur lesquelles je ne vais pas m'étendre aujourd'hui, nous avons du temps pour ça (George Clooney est une exception, mais les demi-dieux n'entrent pas dans la compétition au quotidien). Et surtout, je déteste l'effort sous quelque forme que ce soit ( je parle également d'effort intellectuel, au cas où vous ayez encore quelques doutes au fil de la lecture de ce blog. Si tu viens d'arriver, ami, n'aie point crainte, c'est ici que le repos de ton esprit commence, tu vas voir comme c'est inintéressant et peu contraignant de se reposer dans un néant culturel absolu), alors si c'est pour aller me péter les vertèbres en soulevant le viaduc de millau avec les mollets, merci bien, je préfère faire de la philatélie (je soulève sans peine un timbre-poste, ce qui laisse supposer que mon cas n'est pas tout-à-fait désespéré).

J'avoue éprouver quelque honte à contempler l'évolution de ma masse graisseuse, ça fait de petits reliefs tout autour de mon absence totale de ceinture abdominale. Pour vous donner une idée, il vous suffira d'imaginer ce à quoi ressemble la culture en plateaux des rizières de Chine. Adoucissez très symboliquement les reliefs et voilà, vous y êtes.

ironbilleCEPENDANT, car il faut bien qu'une configuration de shamallow aie peu ou prou un ou deux avantages, cette répartition aléatoire des capitons me permet de tenir des heures entières vautrée au milieu du lac sur un fauteuil flottant, sans être déstabilisée le moins du monde, sauf lorsqu'il faut se jucher sur le dit-fauteuil avec un minimum de grâce et de souplesse, ce qui n'est pas mon genre (mais j'ai d'autres atouts). Alors que mes deux amis en béton se retrouvent invariablement au fond des abysses, la tête en bas et de l'eau plein les bronches. C'est un plus, une prérogative que je ne suis pas prête à lâcher, sauf sous la contrainte (ou contre une forte somme d'argent, mais je doute que votre bonté aille jusque là. Si?).

Dans les jours qui viennent, nous explorerons plus en avant les possibilités ludiques d'un corps aux limites de l'effet spécial. Nous explorerons également l'univers des jouets de plage, des cocktails à servir au crépuscule, des différentes techniques de relaxation sous un cagnard de l'enfer, des personnes à n'inviter sous aucun prétexte à vos folles embardées nocturnes. Nous aborderons également les multiples façons de noyer un enfant ou de l'ensevelir sous une tonne de sable humide, et de lui taper le crâne avec une pelle en fer avant qu'il ne donne l'alerte, et nous consacrerons un billet entier à l'expérimentation d'un jet d'huile solaire en combustion dans la rétine.

Je reviens, oui, mais je ne peux garantir que ce soit une bonne chose.

Vous voilà prévenus.

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Commentaires
M
Question d'habitude, Président.<br /> On s'y fait assez bien d'ailleurs...;-)
J
Et pour les harengs, leur seul prédateur naturel est le martin-péteur... Moooouuuuuaaaaaaahahahhihihi...<br /> (me demande si ça dégénère pas un peu)
J
Tiens c'est marrant, j'ai aussi des copains qui font ça...
M
et mince de crotte, t'aurais vraiment dû m'envoyer un e-mail!!!! (car oui, à Annecy, les beluga possèdent internet, c'est un plus)<br /> Président, au risque de perdre toute crédibilité, permettez moi de vous apprendre que, dans les eaux troubles, les harengs pètent afin de se reconnaitre, (et le pire, c'est que c'est vrai)
J
Non chais pas...
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